Après cinq jours à Séoul, nous quittons la capitale un peu à contre-coeur (il reste encore tellement à découvrir) mais nous n'avons déjà plus que deux semaines pour explorer le reste de la péninsule. Ça tombe bien, le pays n'est pas très grand et nous passons d'une côte à l'autre (en l'occurrence de la mer Jaune à l'ouest à la mer du Japon à l'est) en moins de trois heures de bus. Direction l'emblématique parc national de Seoraksan. A l'arrivée, de gros nuages et quelques gouttes de pluie nous laissent craindre le pire pour les jours à venir. Mais dès le lendemain, le beau temps est de retour et c'est sous un soleil radieux que nous débutons notre marche. Une fois de plus, l'aménagement du site est impressionnant et les premiers kilomètres ont des airs de parc d'attraction. Parking géant, téléphérique et gargottes en tout genre côtoient un temple ancien et une statue géante de Bouddha. Il faut dire que les Coréens sont tous adeptes d'activité physique en général (comme en témoignent les nombreux appareils de musculation présents dans tous les parcs publics) et de randonnée en particulier. Ils s'y adonnent par ailleurs dans les tenues les plus techniques, armés de bâtons et de sacs à dos dernier cri, prêts à gravir l'Everest.
La Corée est un pays de montagnes |
L'ascension du jour s'annonce elle plus modeste: le Daecheongbong n'est qu'à 1708m mais assez vite, les choses se corsent et nous transpirons à grosses gouttes sur le sentier qui se rétrécit et sous un soleil devenu de plomb. Chaque pas offre une nouvelle perspective sur un paysage majestueux, où d'étranges formations rocheuses dominent une dense forêt de pins et de feuillus aux couleurs somptueuses en ce début de printemps. Un vrai décor d'estampe japonaise, une comparaison qui ne serait pas forcément du goût des Coréens! Puis, le sentier laisse progressivement place aux escaliers métalliques et nous voilà bientôt au sommet pour savourer la vue et une délicieuse soupe de nouilles. Le lendemain, accompagnés d'une foule bien plus dense encore, nous parcourons les quelques quatre kilomètres de montée toute en marches qui conduisent aux rochers granitiques du Ulsan Bawi semblant jaillir de la montagne. Le temps d'une petite photo incontournable à côté du drapeau coréen et il faut déjà redescendre pour laisser la place aux suivants!
Photo à la coréenne dans un cadre splendide |
En descendant la côte en direction de l'ancienne capitale de Gyeongju, nous ne pouvons nous empêcher de faire une petite halte par le parc de Haesindang qui offre un spectacle d'un genre bien particulier: le jardin renferme un temple dédié à une vierge qui se serait noyée tout près de là et une cinquantaine de sculptures phalliques sensées apaiser l'âme perdue de la jeune fille. On ne sait pas si ça marche mais c'est l'occasion d'une franche rigolade et nous ne sommes pas les seuls: là encore, les Coréens (et Coréennes) sont nombreux et se prêtent aussi au jeu de la photo, sans aucune pudeur!
On vous épargne les photos les plus osées! |
After five days in Seoul, we were reluctant to leave (there was still so much to discover) but we only had a little bit more than two weeks left to explore the rest of the peninsula. Good thing that it's not a big country and we bussed from one coast to the other (from the Yellow Sea in the west to the Sea of Japan in the east) in less than three hours. Our first stop was the iconic Seoraksan National Park. When we arrived, big clouds and a few raindrops let us fear the worst for the following days. But in the end, we were fortunate to have sunny weather to start our walk. The park entrance was pretty built up and the first few hundred meters felt more like an amusement park: giant parking lot, cable car and all kinds of food stalls next to an ancient temple and a giant Buddha statue. It must be said that Koreans are quite fond of physical activity in general (fitness equipment is found in most public parks) and hiking in particular. They don't take it lightly though and are equipped with the most up-to-date technical gear (be it hiking sticks or backpacks), ready to climb the Everest. Our ascent was a more modest one: the Daecheongbong is only 1708m high but soon enough, things got a little tougher, the path narrowed and we started sweating under the scorching sun. Each step was providing a new perspective on the majestic landscape with rock formations dominating a mixed deciduous/pine forest (hence the beautiful greens). It was like a Japanese drawing. Well, Koreans might not appreciate the comparison! Then, the trail gradually gave way to metal stairs and we eventually reached the summit where we enjoyed an amazing view and a delicious noodle soup. The next day, accompanied by a much denser crowd, we walked the four kilometers (mainly steps) leading to the granite rocks of Ulsan Bawi that seemed to come out of nowhere. A very popular picture place, especially the one spot with the Korean flag! It was soon time to head back and wedge our way through the ascending crowd.
On our way along the coast to the ancient capital of Gyeongju, we could not resist making a quick stop at Haesindang Park, a sight of a very special kind. This garden features a temple dedicated to a virgin who drowned and fifty or so phallic sculptures supposed to appease - according to the legend - her spirit. We do not know if it works but it was a pretty hilarious experience and there were lots of Koreans, men and women alike, posing for funny pictures without inhibition.
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