"Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même.
On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues."

Joseph Kessel

dimanche 25 septembre 2011

Mise en bouche mozambicaine

Le paysage sec assez décevant que nous découvrons après la frontière fait bientôt place aux premiers cocotiers. Une fois de plus, après un voyage ridiculement long, nous arrivons à destination à la tombée de la nuit. Impatients bien sûr de repartir vers les plages plus au nord mais une fois de plus, notre route passe d'abord par une capitale. Située à l'extrême sud du pays et économiquement plus proche de Johannesburg que des provinces du nord, Maputo est pourtant une introduction parfaite à cet immense pays. Le ton est vite donné. L'influence portuguaise se ressent partout. Dans la langue bien sûr mais aussi dans l'architecture, la musique, la cuisine et pleins de détails de la vie quotidienne. Certes, Maputo ne présente pas un grand intérêt touristique (quelques bâtiments coloniaux plus ou moins bien conservés) mais elle fait partie de ces villes dont on peut affirmer qu'il doit y faire bon vivre. L'atmosphère y est d'abord beaucoup plus décontractée qu'en Afrique du Sud, beaucoup moins de barbelés et même s'il n'est pas conseillé de s'y déplacer à pied la nuit, on s'y sent bien. Et puis, il y a les petits cafés pleins de charme (où l'on trouve du vrai café!) et de bons restaurants de fruits de mer et de grillades. Ajoutez à cela les couleurs et le rythme de vie typiquement africains et vous obtenez un mélange intéressant.

Bâtiment colonial dans le centre de Maputo
Le meilleur endroit pour apprécier la ville est peut-être la terrasse du restaurant Costa do Sol depuis laquelle on peut observer les parties de foot improvisées sur la plage et les femmes ramassant les coquillages à marée basse, tout en dégustant un curry de crevettes.
Front de mer
Nous avons voulu terminer la journée par un concert dans l'un des bars de jazz de la ville. Plus d'expatriés que de locaux et une musique plus rock que jazz mais une bonne expérience quand même (les occasions de sorties le soir ne sont pas si fréquentes depuis le début de notre voyage).
Dans un autre registre, notre arrivée à Maputo marque aussi le début de la guerre contre les moustiques! Vêtements imprégnés, répulsif, moustiquaire et traitement préventif anti-palu, rien n'a été laissé au hasard mais nous savons que la bataille s'annonce rude.
Demain, nous entamons notre remontée vers le nord avec pour objectif (début novembre) l'île de Zanzibar.

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