Pour rejoindre le Lesotho depuis Pretoria, il faut d'abord prendre un bus jusqu'à Bloemfontein (la capitale judiciaire d'Afrique du Sud), traverser la ville (à pied) puis monter dans un des minibus qui parcourent les 150 derniers kilomètres jusqu'à la frontière. Tout s'enchaîne plutôt bien pour nous et nous passons la frontière à pied, à quelques km de la capitale Maseru, à la tombée de la nuit. Mauvaise idée... Nous découvrons une capitale bidonville, sale et nauséabonde. Pour couronner le tout, nous n'avons ni guide ni plan en main (tout sur ordi) et personne ne semble connaître le seul hostel dont nous avions griffonné le nom sur un bout de papier avant de partir. Un grand moment de solitude. Heureusement, nous sommes rapidement abordés par
deux jeunes filles qui nous proposent de nous "cacher" chez elles (très engageant) en attendant de trouver une option d'hébergement pour la nuit. Toute la famille est mise à contribution. Ils nous conduisent finalement dans une guesthouse de la capitale. Merci à eux. Cependant nous ne saurons jamais si l'insécurité à Maseru était réelle ou fantasmée. Le lendemain et en plein jour, la ville n'est pas plus belle ni plus accueillante. Nous montons dans notre bus pour Semonkong et ses montagnes. Adieu Maseru, nous ne reviendrons pas!
L'intérêt de ce tout petit pays enclavé dans le territoire sud-africain ne réside de toute facon pas dans sa capitale (minuscule et dénuée de monuments historiques) mais plutôt dans ses paysages grandioses (le point le plus bas du pays est situé à 1400 m d'altitude!) et le mode de vie encore très traditionnel de ses habitants.
deux jeunes filles qui nous proposent de nous "cacher" chez elles (très engageant) en attendant de trouver une option d'hébergement pour la nuit. Toute la famille est mise à contribution. Ils nous conduisent finalement dans une guesthouse de la capitale. Merci à eux. Cependant nous ne saurons jamais si l'insécurité à Maseru était réelle ou fantasmée. Le lendemain et en plein jour, la ville n'est pas plus belle ni plus accueillante. Nous montons dans notre bus pour Semonkong et ses montagnes. Adieu Maseru, nous ne reviendrons pas!
L'intérêt de ce tout petit pays enclavé dans le territoire sud-africain ne réside de toute facon pas dans sa capitale (minuscule et dénuée de monuments historiques) mais plutôt dans ses paysages grandioses (le point le plus bas du pays est situé à 1400 m d'altitude!) et le mode de vie encore très traditionnel de ses habitants.
Habitat traditionnel du Lesotho |
Le visage du pays change sous nos yeux au fur et à mesure que nous quittons la capitale et que nous nous élevons. Des montagnes à perte de vue, quelques villages de huttes rondes couvertes de chaume et des petits hommes drapés de couvertures qui surveillent leurs troupeaux. En ce sens, notre destination Semonkong ne diffère à priori en rien de n'importe quel autre village du Lesotho mais elle dispose d'une des rares infrastructures touristiques du pays, une auberge pleine de charme, la Semonkong Lodge (qui, pour l'anecdote, a hébergé les participants du Pékin Express 2011) et qui est située tout près des chutes de Maletsunyane, probablement moins spectaculaires que les chutes Victoria mais 2 fois plus hautes (192 m).
Les chutes de Maletsunyane |
Nous aurons droit à un véritable traitement de faveur suite à l'arrivée impromptue d'une délégation du gouvernement. A la place du dortoir que nous avions réservé, nous sommes logés pour le même prix dans une hutte comfortable avec salle de bains et cheminée! Le grand luxe...
Et pour profiter de ces paysages grandioses, rien de mieux que la marche et surtout la spécialité locale, la rando à cheval!
Et pour profiter de ces paysages grandioses, rien de mieux que la marche et surtout la spécialité locale, la rando à cheval!
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